On parle des élémentaires dans le BP
Ivan Segura, photographe colombien de renommée internationale, et enseignant universitaire, a arpenté nos campagnes durant plusieurs mois, qu’il considère comme « un coin de paradis en Bourgogne ». Privé de son matériel professionnel laissé dans son atelier de travail parisien, il a découvert le vivant, le végétal, les arbres et celles qui deviendront ses amies, Marguerite, Clotilde, Anaïs et compagnie, les vaches avec son téléphone portable.
L’artiste explique lui-même que « lors des promenades quotidiennes sur les chemins de la Bourgogne, j’ai pu retrouver les souvenirs d’enfance et ma familiarité avec le monde animalier. Portable à la main et profitant de leur docilité, les vaches m’ont rappelé les liens émotionnels de mon enfance et notre vache laitière Paloma. »
Il a alors accumulé de multiples images et a proposé à l’office du tourisme d’Arnay-le-Duc d’exposer ses clichés. Ainsi, on peut découvrir ses amies les vaches, mais aussi des arbres photographiés pendant les 4 saisons, des fleurs… Ivan Ségura a l’humilité de dire « qu’avec les fleurs et les arbres, j’ai fait un travail d’amateur ».
Il a accueilli à l’office du tourisme d’Arnay-le-Duc les classes de l’école de Vièvy et de Magnien. « Ça a été des moments les plus merveilleux et charmants de mes expositions, les enfants ont une telle sensibilité, ce sont des êtres réceptifs à l’émotion avec une grande spontanéité, ils se sont attachés au moindre détail, ont posé des questions pertinentes… Et m’ont laissé leur signature dans le livre destiné à cet effet… » a reconnu l’artiste.
« Je pouvais faire des séries en architecture à Paris, ici je l’ai fait avec des arbres, certains de mes travaux de recherches consistent à chercher comment s’approprier l’extérieur. »
L’exposition est visible jusqu’au 28 février prochain.
Ivan Ségura, quant à lui, va rejoindre son poste d’enseignant universitaire à Wuhan en Chine.
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D’autres informations:
Le Boléro
Le Boléro est une musique qui
a été créé par Maurice Ravel, en 1928. Il a été inventé en France à Paris.
C’est une musique qui est jouée par un orchestre symphonique composé de : violons, trompettes, flûtes, tambours, violoncelles, pianos, etc…
La mélodie est toujours la même, elle comprend deux phrases qui sont répétées en boucles. La musique commence avec les tambours, puis les instruments vont venir s’ajouter tour à tour aux précédents, pour finir tous en chœur. Les instruments jouent de plus en plus fort, c’est une musique en crescendo.
L’auteur de cette musique l’a créé à la demande de son amie, la danseuse Ida Rubinstein, danseuse de ballet russe. Elle a un style espagnol, avec une mélodie entêtante et qui du coup est connue dans le monde entier.
Le ballet est une danse qui doit se danser a deux .
C’est une musique sans paroles et douce .
Hermance, Wendy et Zoé.
La grotte de Chauvet
Titre : La grotte Chauvet
Artiste : Inconnu
Date : -37 000 avant notre ère (Préhistoire)
Lieu : Ardèche, France
Pendant la Préhistoire, les hommes et les femmes ne savaient pas écrire donc ils dessinaient sur les murs des grottes. Les humains dessinaient ce qu’ils voyaient dehors. Il y avait des animaux sauvages : des oiseaux, des ours, des rennes, des chevaux et des lions. Il y a un des dessins de la grotte Chauvet qui a été créé il y a 37 000 ans avant notre ère. On peut y apercevoir des buffles, des rhinocéros, des chevaux…
La plupart des dessins sont réalisés avec de l’ocre. On peut voir que dans certains cas les silhouettes des animaux sont d’abord gravé dans la roche, puis l’ocre est ajouté par soufflement. Sur cette image, on distingue des mains positives, les hommes appliquaient leur mains puis projetaient l’ocre par dessus, ce qui laissait apparaitre l’empreinte de leurs mains lorsqu’ils les retiraient de la paroi.
Jean-Marie Chauvet, Christian Hillaire et Eliette Brunel sur les lieux de leur découverte.
Le 18 décembre 1994, trois spéléologues, Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire ont découvert la grotte de Chauvet. Jean-Marie Chauvet est le premier a avoir repéré un « trou souffleur » ( = entrée d’une potentielle galerie). Il a dégagé l’ouverture pour créer un passage qui les a mené jusqu’à la grande salle.
Suite à cette découverte, le 29 décembre 1994, Jean Clottes (conservateur général du patrimoine et expert auprès de l’Unesco et de l’ICOMOS) a authentifié les œuvres présentent sur les parois de la grotte.
13 octobre 1995 Il y a eu le classements au titre des monuments historiques de la grotte Chauvet. Il y a eu aussi la fermeture de la grotte mise en surveillance permanent.
Léissa, Jeanne, Liam et Lola avec quelques apports de Maîtresse
L’automne
Titre : L’automne
Artiste : Giuseppe Arcimboldo
Domaine artistique : Peinture (Portrait)
Courant artistique : Maniérisme
Dimensions : 76,5 x 64 cm
Lieu de création : Vienne, Autriche
Date de création : 1573 (Temps moderne)
Lieu d’exposition : Musée du Louvre, Paris, France
L’automne est un portrait réalisé par Guisseppe Arcimboldo, en 1573 à Vienne.
L’artiste a représenté un personnage avec des fruits, des légumes et des éléments naturels que l’on retrouve à l’automne.
Pour représenter la chevelure, il a utilisé des grappes de raisin et des feuilles de vignes. Il a peint un melon en guise de crâne, une poire pour le nez, un champignon pour l’oreille, du blé pour la barbe, une châtaigne pour la bouche, une baie pour l’œil, un navet pour la nuque et une pomme pour la joue. On peut voir une figue qui pend de son oreille.
Sur le melon, on peut observer un escargot, qui est un animal prédominant pendant la saison de l’automne, car il aime l’humidité de celle-ci.
Les grappes de raisin et les feuilles de vignes, mettent en avant le temps des vendanges qui ont lui au mois de septembre. Le buste du personnage est représenté par un tonneau qui maintient l’ensemble du portrait.
Ce tableau fait partie d’un ensemble de quatre tableaux qui représentent chacun une saison. On trouve donc L’hiver, L’automne, L’été et Le printemps.
L’hiver regarde L’automne pendant que L’été regarde Le printemps. On suppose que l’artiste a choisi cette orientation pour montrer la succession des quatre saisons ; L’hiver succède L’automne et L’été succède Le printemps.
Chaque tableau est représenté par des éléments naturels en lien avec sa saison. Pour Le printemps, on a des fleurs, pour L’été, on a essentiellement des fruits et légumes ; tandis que pour L’hiver on aperçoit très peu d’éléments naturels, on voit uniquement des agrumes (citrons, clémentines et oranges).
Le maniérisme est un mouvement artistique qui nait en Italie en 1520 et se répand en Europe jusque dans les années 1600. Celui-ci peut se définir comme un style artistique d’emprunts à d’autres grands artistes tels que Michel-Ange, ou un processus artistique qui fait apparaître des jeux de codes et des symboles qui sont souvent troubles. Le maniérisme est le fait de peindre « à la manière de » pour réaliser une œuvre, sans pour autant réaliser un copier-coller de l’artiste dont on s’inspire.
Les quatre portraits des saisons de Arcimboldo représentent les personnes d’une même famille, dont le nom est Habsbourg, famille pour laquelle le peintre travaillait.
Dictée à l’adulte par les élèves de CE2 et avec la participation de quelques CM.
Peinture bleue
Cette peinture a été réalisée par Vassily Kandinsky en 1924 (Epoque contemporaine), à New York, aux Etats-Unis. L’auteur, au travers de ses œuvres, a créé un art abstrait.
L’art abstrait est un art qui ne représente pas la réalité. Dans cet art, on représente des formes et des couleurs pour exprimer une émotion.
Sur cette peinture, il y a plein de formes qui se superposent et créent de nouvelles couleurs (mélanges). L’artiste utilise les trois couleurs primaires : le bleu, le rouge et le jaune ; qu’il va mélanger pour donner de nouvelles couleurs comme : le rose, le violet, le orange, le vert, le marron et le beige, que l’on obtient par superposition de formes de différentes couleurs.
Exemple : Nous pouvons voir un triangle rouge et un triangle jaune qui se superposent pour donner triangle rose.
Cette œuvre est étonnante car lorsque l’on mélange du rouge avec du jaune, en règle général nous obtenons du orange. Hors dans notre exemple, Vassily Kandinsky propose du rose à ce mélange.
Vassily Kandinsky est l’un des plus grands peintres de son époque. Certains affirment même qu’il serait l’auteur du premier tableau d’art abstrait.
La peinture bleu est très jolie.
La campagne de lutte contre le harcèlement démarre jeudi 7 novembre
Le Jeudi 7 novembre marque un temps fort du programme pHARe avec la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’École. Cette journée inaugure une campagne de sensibilisation mobilisant fortement les établissements scolaires. Elle sera diffusée dans les médias via un clip inspiré du prix Non au harcèlement, tourné au collège Émile Guillaumin de Moulins et basé sur le message proposé par les élèves : « Ton problème, c’est mon problème », soulignant l’importance de l’entraide pour combattre le harcèlement.
Entre le 7 et le 15 novembre, chaque élève du CE2 à la Terminale participera à une séance de deux heures pour remplir un questionnaire anonyme évaluant le risque de harcèlement. Une infographie expliquera aux élèves les objectifs de cette démarche, et une restitution des résultats leur sera faite ainsi qu’à leurs responsables légaux.
Pour les enseignants: livret-p-dagogique-non-au-harc-lement-2024-197873
https://nah.in.phm.education.gouv.fr/nah/
Des ressources pour les parents:
2024_nah_infog_explicative_parents-familles-1
Pour sensibiliser au cyberharcèlement, la plateforme PIX propose un parcours apprenant sous forme de quiz réalisable sur smartphone et intitulé « Réagir face au cyberharcèlement » pour évaluer et renforcer leurs connaissances. https://app.pix.fr/campagnes/ZRWNVM967/presentation
